Bilan des Journées d’étude du Geist 2017
La 42e édition des Journées d’étude du Geist a bénéficié d’un cadre de montagnes verdoyantes, d’une météo estivale et d’une ambiance chaleureuse. Cette année, le conseil d’administration a souhaité rassembler les professionnels du secteur autour d’une thématiquetrès actuelle : comment faire d’une contrainte RSE une opportunité en 2017 ?
C’est donc autour d’un passionnant séminaire de deux jours à la Clusaz, les 23 et 24 juin derniers, que les participants se sont retrouvés pour une session avec des orateurs variés. Ces derniers ont énuméré les atouts à la fois pratiques, techniques, philosophiques et moraux liés aux nouvelles règles imposées pour développer la « durabilité » dans nos systèmes économiques.
Après une introduction très complète, le président du Geist, Sébastian SDEZ, a rappelé que la profession est par essence, sur les plans environnement, social, ou du consommateur, construite sur le modèle vertueux de la responsabilité environnementale et sociale. Parmi les interventions, on retiendra entre autres celle d’Alan Fustec, directeur de l’agence Lucie et président d’un cabinet de conseil en développement durable, a dévoilé comment la RSE détient le pouvoir d’augmenter la valeur de l’entreprise. Puis Henri Duchemin, sociologue spécialisé en éthologie, qui, à travers la théorie du biomimétisme, en arrive à la conclusion que la RSE conduit à l’excellence opérationnelle.
Maud Cudraz, directrice QSE d’une PME spécialisée dans la fabrication de robinetterie industrielle, est revenue pour sa part sur les leviers mis en place depuis plusieurs années dans son entreprise, et qui ont permis de redresser une situation économique difficile : un management collaboratif, une charte de la diversité, la consultation des parties prenantes… mais aussi la méditation dans la semaine de travail pour tous les collaborateurs ! La diminution de l’absentéisme en est l’une des conséquences.
Pour terminer ces brillants exposés, le célèbre Jean-Louis Etienne a régalé l’assistance en détaillant les étapes de sa carrière, des personnes qui ont éclairé sa vie, comment sa vocation d’explorateur fut révélée à l’âge de 38 ans, ce qui l’a conduit à traverser seul le Pôle Nord en 1986 en 63 jours... Enfin, il a su expliquer comment s’est construite sa vie d’entrepreneur d’expéditions lointaines en « résistant à la tentation de l’abandon ».
Autre part centrale de ces Journées, l’après-midi de détente. Les activités ont conduit les volontaires à une expérience riche en émotion pour les plus audacieux : effectuer un saut dans le vide pour certains (parapente), et pour les autres, à exercer leur endurance sur les pentes des montagnes alpines, en VTT, en courant, avec un défi en tir à la carabine laser...
A noter que pour l’édition 2018, le Geist a opté pour une formule calée vers le milieu de semaine. Une nouvelle organisation en réponse aux attentes de ses membres, à tester donc du mercredi 13 au vendredi 15 juin 2018. Ce sera cette fois la Corse et la baie de Porticcio qui accueilleront l’événement.