Renaissance de Kalhyge Orvault

Trois ans après l’incendie qui l’avait complètement détruit, le site Kalhyge d’Orvault, spécialisé dans le vêtement de travail, repart sur des bases entièrement nouvelles : outil industriel modernisé et trajectoire énergétique en forte baisse. Objectif : assurer le service sur des 1 380 clients sur 7 départements de l’Ouest, et 62 tournées, tout en abaissant durablement l’empreinte environnementale. La reconstruction représente 13 M€ (bâtiment + process). Déduction faite des indemnisations, l’effort net pour le groupe Anett-Kalhyge atteint 3 M€. Contraint par le foncier, le bâtiment a été rehaussé de 3 m et les bureaux ont gagné un étage pour libérer de la surface productive.
Performance environnementale
Au-delà de l’architecture et des équipements, la reconstruction du site n’est pas un simple remplacement : c’est un saut de performance, aligné sur les attentes RSE des clients et sur l’exigence opérationnelle des équipes. « Un bâtiment à la pointe qui nous permet de mieux servir, en consommant moins », résume Pierre-Guy Hourquet, directeur général du groupe. Dès le démarrage, les gains sont tangibles : –40 % d’eau, –40 % de gaz et –16 % d’électricité par rapport à l’ancien site. Les panneaux photovoltaïques devraient fournir en moyenne 33 % des besoins électriques annuels. L’usine dispose d’une station de traitement des eaux de process et les eaux pluviales sont infiltrées sur parcelle via trois bassins en cas d’incendie, avec un jeu de vannes pour éviter tout rejet non conforme vers le réseau communal.
L’innovation au cœur du process
La reconstruction a permis d’intégrer des technologies de pointe offrant une ergonomie renforcée, une productivité accrue et une fiabilité optimale des prestations. Le site traite aujourd’hui 16 000 articles par jour, pour une capacité de 24 000. Parmi les nouveautés : une mise sur cintres réglable en hauteur et le marquage RFID de l’ensemble du parc textile. Entièrement équipée en Jensen, la blanchisserie d’Orvault figure parmi les premières en France à s’être dotée d’un robot de tri au sale Inwatec, associé à un système de détection des intrus. « Chez Kalhyge, la symétrie des attentions n’est pas qu’un slogan : cette usine en est la preuve. Elle est pensée à la fois pour la satisfaction des clients et pour le bien-être de ceux qui y travaillent chaque jour », conclut Pierre-Guy Hourquet.