CPN placé en redressement judiciaire
Début mars, le Comptoir des professionnels du nettoyage (CPN) a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce. La société, basée à Templemars, emploie 36 personnes en France.
La société CPN, bien connue des professionnels de l’entretien du textile pour lesquels elle distribue l’ensemble du matériel nécessaire à leurs activités, est dans une passe pour le moins difficile. Bien que Pascal Gradt, son dirigeant, souhaite rester confiant, CPN, placée en redressement judiciaire, dispose désormais de six mois de période d’observation pour redresser la barre ou, éventuellement, trouver un repreneur.
Dans le contexte que l’on connaît, gageons que cela ne sera pas chose aisée. Mais CPN a de vrais arguments à faire valoir, à commencer par sa légitimité sur le marché national, construite tout au long de ses 32 années d’existence. Le distributeur possède deux sites de stockage pour son matériel, à Massy et Dijon. Son équipe, dont seulement 5 personnes sur 36 restent basées à Templemars, est active sur l’ensemble du territoire national au travers de ses commerciaux et techniciens de maintenance.
En cause probablement de cette situation, les difficultés rencontrées par les pressings pour maintenir un niveau d’activité rentable, et le fameux 2345, générateur d’une phase attentiste durant laquelle les professionnels ont mis leurs commandes de matériels en stand-by, impactant directement les résultats de CPN.
Désormais plus sereins dans leurs choix, les exploitants devraient relancer la machine, permettant au distributeur de retrouver une marge de manœuvre dans les années à venir. « On aimerait s’adosser à un groupe, pour passer d’une méthode artisanale à industrielle. J’ai bon espoir d’une continuation. C’est une mauvaise passe, il fallait juste en passer par là », confiait Pascal Gradt il y a peu à nos confrères de La Voix du Nord.
Contacté par la rédaction, ce dernier n’avait pas encore donné suite à notre sollicitation lors de la publication de cette newsletter.