Les deux tiers des caisses régionales vont être supprimées
D'ici trois ans, les 25 caisses régionales métropolitaines du RSI vont se regrouper autour de 9 caisses seulement. Objectif : rendre le traitement des dossiers plus rapide et plus fiable.
Le RSI poursuit sa « mue » pour tenter de redore son blason et sa crédibilité. La nouvelle organisation, qui sera effective à partir du 1er janvier 2019, se calquera sur le redécoupage géographique des régions. Elle permettra aux nouvelles caisses d'atteindre une taille critique. Parmi les 25 caisses actuelles, certaines emploient 300 agents et d'autres seulement 100. Avec la réorganisation, les caisses disposeront chacune de 400 collaborateurs en moyenne.
Le but est de regrouper les fonctions support des caisses, comme les affaires juridiques ou les ressources humaines, pour les optimiser, dégager ainsi des marges de manœuvre supplémentaires en vue de les redéployer sur le terrain.
Au final, 80% du projet va être consacré à améliorer la qualité de service. Le but est de rendre le traitement des dossiers plus rapide, plus fiable et plus homogène. Cela va concerner aussi bien l'inscription au RSI que l'appel et le recouvrement des cotisations, la liquidation des droits retraite ou encore le versement des pensions.
La fusion des caisses décryptée :
- Alsace, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Bourgogne et Lorraine ;
- Auvergne, Alpes (Grenoble) et Rhône (Lyon) ;
- Côte d'Azur et Provence-Alpes ;
- Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées ;
- Limousin, Poitou-Charentes et Aquitaine ;
- Bretagne et Pays de Loire ;
- Basse-Normandie, Haute-Normandie et Centre ;
- Picardie et Nord - Pas-de-Calais ;
- Paris Centre, Paris Est et Paris Ouest.
Les conseils d'administration de chacune des 9 caisses issues des fusions ci-dessus seront composés de 36 membres élus, 18 artisans et 18 commerçants, dont, dans chaque cas, 12 en exercice et 6 retraités.
Source : Décret n° 2016-171 du 18 février 2016, J.O. du 21.