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6 nov. 2014 11:37:00

Pressing : plus cher pour les femmes que pour les hommes ?

Pressing : plus cher pour les femmes que pour les hommes ?

Le collectif féministe Georgette Sand dénonce une taxation systématique sur les produits à destination des consommatrices. Le pressing fait partie des bêtes noires citées. Bercy enquête.
Le cabinet du ministre de l’Economie a annoncé avoir lancé lundi une enquête pour faire « une évaluation de relevés de prix » sur des produits visés par un collectif, établissant que pour un même produit ou service, notamment le pressing, les femmes payent plus cher que les hommes.
Selon le cabinet d'Emmanuel Macron, cette enquête va servir « à mesurer la réalité des écarts ». Les résultats pourraient être connus « dans les semaines à venir », précise le cabinet. Pour sa part, le collectif a mené ses investigations dans un magasin essentiellement, Monoprix, auquel une pétition, signée par près de 20 000 personnes, a été adressée, pour lui demander d’égaliser ses tarifs. Mais les différences de prix se retrouvent aussi dans une multitude de services, comme le coiffeur, ou au pressing. Le collectif s’interroge ainsi : « Pourquoi le chemisier d’une femme coûte-t-il plus cher chez le teinturier que la chemise d’un homme ? »
Après avoir reçu le collectif, la secrétaire d’Etat pour les Droits des femmes, Pascale Boistard, a relayé cette injustice auprès du ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, et de la secrétaire d’Etat chargée de la Consommation, Carole Delga. Elle ne se cache pas pour affirmer envisager de saisir la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes [DGCCRF] pour faire un état des lieux et agir. « Une fois que nous aurons cette photographie, nous pourrons organiser une rencontre avec les différents acteurs pour voir, du distributeur au producteur, là où se forge cette inégalité des prix et dialoguer avec eux pour que cela change », a-t-elle indiqué. Le phénomène de la « woman tax » a déjà été constaté aux Etats-Unis. Selon Pascale Boistard, des études ont évalué à environ 1 400 dollars (environ 1 100 euros) par an la surtaxe payée par les femmes sur tout un tas de services et produits.

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